Hassan Nasrallah: è l’unico mezzo a nostra disposizione.

Hassan Nasrallah :

"C’est l’unique moyen en notre possession"

( mercredi 12 juillet 2006 )

 Le Hezbollah a capturé mercredi 12 juillet deux soldats israéliens et huit autres ont été tués lors d’une opération destinée selon son chef à obtenir la libération de détenus libanais en Israël, qui a riposté par une série de raids au sud de Beyrouth.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a annoncé que les deux soldats, capturés à la frontière, ne seraient libérés que par le biais de "négociations indirectes, dans le cadre d’un échange" de prisonniers, alors que Ehud Olmert a accusé le gouvernement libanais et rejeté toute négociation.

"C’est l’unique moyen en notre possession" pour obtenir la libération des prisonniers libanais détenus en Israël et "attirer l’attention de l’opinion internationale sur les 10.000 détenus palestiniens" dans les geôles israéliennes, a dit Hassan Nasrallah.

Selon lui, ceci pourrait "ouvrir la porte" au règlement de l’affaire du soldat israélien capturé le 25 juin par un commando palestinien à la lisière de la bande de Gaza.

L’armée d’occupation a annoncé avoir perdu huit soldats mercredi 12 juillet au Liban. Trois dans une attaque du Hezbollah, quatre dans l’explosion d’un char entré chercher les deux militaires capturés et un huitième qui participait à l’opération lancée pour récupérer leurs corps.

Le Hezbollah n’a parlé que de la mort de quatre soldats israéliens, Hassan Nasrallah précisant qu’ils ont été tués lors d’une attaque contre leur char. Il a également annoncé la mort d’un de ses combattants.

L’armée d’occupation a également mentionné avoir tué un résistant du Hezbollah.

"Une chose doit être comprise: C’est un acte de guerre, sans aucune provocation, contre le territoire souverain (…) de l’Etat d’Israël", a affirmé Olmert. "Le gouvernement libanais est responsable. Le Liban en payera le prix", a-t-il menacé.

Le gouvernement de l’autorité d’occupation a donné son feu vert à des actions militaires au Liban à l’issue d’une réunion d’urgence mercredi 12 juillet au  soir.

Six mille réservistes avaient auparavant été mobilisés prêts à être déployés à la frontière.

Le Liban a demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité de l’ONU pour examiner "l’agression israélienne". Le ministre de l’Information Ghazi Aridi a souligné que le gouvernement n’était pas "au courant" de l’opération du Hezbollah et "ne pouvait en être tenu responsable".

Selon la police libanaise, les deux soldats ont été capturés en territoire libanais, alors que la télévision israélienne a indiqué qu’ils avaient été capturés en territoire israélien.

Le Hamas a félicité le Hezbollah pour cette capture, alors que les Etats-Unis, la France, l’Union européenne et la Russie ont appelé à la libération des deux soldats. La Maison-Blanche a tenu la Syrie et l’Iran pour responsables de cette attaque.

Après l’attaque du Hezbollah, l’armée d’occupation a lancé une opération sans précédent depuis son retrait du Liban sud en 2000. Elle est déjà empêtrée dans une offensive dans la bande de Gaza à la recherche de son soldat capturé.

Deux civils libanais ont été tués et 24 blessés, dont quatre journalistes, dans une quarantaine de raids aériens et de bombardements de l’artillerie des forces d’occupation sur des ponts au Liban sud et près de Beyrouth, une centrale électrique et des positions du Hezbollah, selon la police. En outre, la marine des forces d’occuaption a tiré sur des routes.

Kofi Annan a "condamné sans réserve" l’offensive israélienne au Liban et demandé la "libération immédiate" des deux soldats tandis que le porte-parole du département d’Etat américain a défendu l’opération israélienne, estimant que l’Etat hébreu avait le droit "de se défendre" contre les attaques "terroristes".

"Le gouvernement libanais a demandé un cessez-le-feu, mais il s’est heurté jusqu’à présent à un refus israélien", a indiqué un responsable de la force de l’ONU au Liban, déployée à la frontière. Une source gouvernementale a confirmé la demande de cessez-le-feu.

L’embrasement a commencé le matin avec la chute sur le nord d’Israël de dizaines de Katioucha et d’obus de mortier tirés à partir du Liban, faisant trois blessés, selon l’armée d’occupation.

Celle-ci a riposté en bombardant à l’artillerie Aïta al-Chaab et des localités libanaises frontalières. Le Hezbollah a ensuite bombardé des positions israéliennes dans le secteur frontalier occupé des Fermes de Chebaa.

En octobre 2000, le Hezbollah avait capturé trois soldats israéliens dans les Fermes de Chebaa. Ils ont été échangés en janvier 2004 contre des détenus libanais et arabes en Israël.  

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