‘Osam Bin Laden è morto’.

www.repubblica.it del 23 settembre

La notizia data da un quotidiano e da un sito d’oltralpe
Gli 007 avrebbero raccolto un’ipotesi avanzata dai sauditi

"Bin Laden è morto di tifo in Pakistan
Lo dice un’informativa dei servizi francesi"

Chirac non conferma, gli Usa prudenti: "Finora solo voci"
Il decesso del capo di Al Qaeda risalirebbe al 23 agosto scorso


PARIGI – Osama bin Laden sarebbe morto un mese fa in Pakistan. Ad uccidere il terrorista più ricercato del mondo sarebbe stato il tifo. L’ipotesi è contenuta in un’informativa riservata passata da una fonte "affidabile" dei servizi segreti sauditi ai colleghi della sicurezza francese. Lo riporta il quotidiano francese L’Est Republicain e il sito Reporter associati international. Osama Bin Laden, localizzato in Pakistan lo scorso 23 agosto, sarebbe stato colpito da una paralisi che non ha potuto curare a causa dell’isolamento nel quale viveva per fuggire alla cattura.

Secondo i due mezzi di informazione, il rapporto francese consegnato al presidente Jacques Chirac e al primo ministro francese, racconta che già "il 4 settembre i servizi di sicurezza sauditi avevano raccolto le prime informazioni sul decesso" di Bin Laden ma avevano "atteso di venire in possesso di ulteriori particolari e di conoscere il luogo esatto dell’inumazione per darne l’annuncio ufficiale". Ciononostante, le informazioni raccolte dai servizi francesi sono state giudicate sufficienti per informare le più alte cariche dello Stato.

Il presidente francese Jacques Chirac ha precisato che finora "non è affatto confermata", la notizia della morte di Osama bin Laden, e si è detto "un po’ sorpreso" dell’informazione comparsa sui quotidiani. Neppure gli Stati Uniti possono confermare la notizia: "Non possiamo confermarlo", ha detto un rappresentante dell’antiterrorismo che ha voluto restare anonimo. "E’ possibile che ci siano state voci su questo, ma non siamo in grado di confermarle".

L’ultimo messaggio video del leader di Al Qaeda risale all’inizio del 2004; successivamente sono stati diffusi via internet numerosi messaggi ma solo audio.

(23 settembre 2006
Pakistan. Osama Bin-Laden serait mort  
تأليف Laïd Sammari*   
sabato, 23. settembre 2006
Les services secrets saoudiens auraient acquis la conviction que le fondateur d’Al-Qaïda est mort. L’information que nous révélons aujourd’hui résulte d’une note de renseignement classifiée «confidentiel défense» émanant de la Direction générale des services extérieurs (DGSE). Les services secrets français l’ont transmise jeudi 21 septembre au Président de la république, au Premier ministre, au ministre de l’Intérieur et de la Défense. Nous vous en livrons le contenu in-extenso.

Image23 Septembre, 2006. «Selon une source habituellement fiable, les services saoudiens auraient désormais acquis la conviction qu’Oussama Ben Laden est mort. Les éléments recueillis par les saoudiens indiquent que le chef d’Al-Qaïda aurait été victime, alors qu’il se trouvait au Pakistan le 23 août 2006, d’une très forte crise de typhoïde ayant entraîné une paralysie partielle de ses membres inférieurs. Son isolement géographique, provoqué par une fuite permanente, aurait rendu impossible toute assistance médicale. Le 4 septembre 2006, les services saoudiens de sécurité ont recueilli les premiers renseignements faisant état de son décès. Ils attendraient, d’obtenir davantage de détails, et notamment le lieu exact de son inhumation, pour annoncer officiellement la nouvelle». Les informations recueillies par la DGSE sur la mort de Ben Laden ont été jugées suffisamment fiables pour qu’il soit décidé d’en informer les plus hautes autorités françaises. Une première note avait été rédigée et diffusée le 19 septembre dernier. Elle était intitulée: «Les services saoudiens cherchent à confirmer la mort d’Oussama Ben Laden». Avant la divulgation de cette nouvelle, cela faisait plus de trois ans que les responsables américains du contre-terrorisme n’avaient pas reçu d’informations crédibles…

Il faut remonter à l’arrestation d’un des dirigeants d’Al-Qaïda, Walid Mohamed Ben Attash en avril 2003, pour trouver une trace de Ben Laden. Il avait alors été établi que ce dernier avait rencontré le chef spirituel du Jihad, trois mois auparavant, dans la province de Khost en Afghanistan. Ces derniers mois, les commandos américains, qui étaient en charge de la traque, concentraient leurs recherches à la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan, au nord des régions tribales. C’est à dire dans la région non contrôlée par les autorités d’Islamabad et où l’armée ne s’aventure jamais. Il faut dire que les militaires pakistanais ont enregistré d’énormes pertes en hommes lorsqu’ils avaient tenté d’occuper le terrain en 2004 et 2005. 

644 morts 

Malgré les énormes moyens déployés par les Américains pour la capture de Ben Laden, les recherches sont demeurées vaines. Et ce, malgré l’utilisation de satellites, de drones et de moyens d’écoutes sophistiqués. Grâce à l’arrestation de plusieurs membres de la nébuleuse Al-Qaïda, les services américains savent que Ben Laden sort peu de ses caches.
Il ne sortirait que la nuit et lorsque la couverture nuageuse est épaisse. Et grâce à ses troupes locales, le milliardaire saoudien a une très bonne connaissance de la région qui offre un nombre infini de planques.

Malgré cette impossible recherche, l’administration américaine n’a jamais voulu renoncer. « C’est notre principale priorité », déclarait le 13 septembre dernier le vice-président Cheney. Tandis que le Sénat débloquait 200 millions de dollars pour recréer une cellule du renseignement spécialement destinée à traquer celui qui le 11 septembre 2001 à oser défier l’Amérique. Et dont l’organisation revendique la commission de 16 attentats, ayant fait 644 morts et 2700 blessés, perpétrés dans le monde au nom d’Al-Qaïda depuis septembre 2001. Une organisation devenue une marque, un label, une référence idéologique au nom desquels des milliers de fanatiques à travers le monde sont prêts à passer à l’action terroriste de façon autonome.
Comme les auteurs des attentats du 7 juillet 2005 à Londres.

Laïd Sammari

[*"L’Est Republicain"]

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